Combien de "journées d’action" ?
Mardi 10 septembre 2013 - Casse des retraites
Combien de journées « d’action », isolées les unes des autres, étalées sur un agenda dont nous ne décidons rien, en réaction à l’offensive gouvernemento-patronale ?
Combien de ces démonstrations de faiblesse se joueront encore avant que l’on capitule, une fois de plus, face à la détermination de nos exploiteurs ?
Cette recette de la mayonnaise qui ne prend pas, cette recette que cuisinent les « partenaires sociaux » pour décourager toute volonté révolutionnaire, cette recette qui empêche la population de les dépasser par la gauche, cette recette nous n’en voulons plus.
Cette recette, c’est celle d’une paix sociale à sens unique, la paix d’un peuple vaincu dans une guerre de classe qui ne dit pas son nom mais qui intensifie ses frappes à mesure que l’on nous agite l’épouvantail d’une « crise » qui n’épargne que les riches.
Quand ce n’est pas le code du travail, c’est une fois de plus nos retraites qui sont offertes aux vautours, comme si notre repos après une vie d’exploitation leur était insoutenable.
Patrons, tribuns, rentiers, usuriers, n’ont qu’un seul but : se nourrir de notre servitude.
En temps de guerre sociale, nous ne pouvons plus continuer à travailler pour l’ennemi. La grève générale illimitée n’est plus un rêve lointain, c’est un devoir imminent !
Tout début de progrès social, fût-il réformiste , passe par les conquêtes
suivantes :
– Réquisition des moyens de production et des logements vides
– Collectivisation des moyens de production et des services publics
– Licenciement des patrons et destitution de leurs « partenaires » de l’encadrement syndical autoritaire
– Instauration par les assemblées populaires d’une réelle démocratie directe
– Abolition de toute forme d’inégalité salariale
– Destitution du gouvernement
Ne mendions plus les miettes du pain qui nous appartient,
reprenons-le maintenant en utilisant l’action directe :
– Désobéissance et Boycott
– Grève sauvage et Sabotage
– Réquisition et Occupation
– Expropriation, Redistribution
... et préparons-nous dès aujourd’hui à faire face aux chiens de garde du capital qui tenteront de nous affronter.